Les deux premières personnes, considérées comme ayant été en contact à risque avec un malade de la variole du singe, ont été vaccinées vendredi à Paris, à l’hôpital Bichat, a-t-on appris auprès de la Direction générale de la santé.
Selon l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) rendu mardi, “c’est une vaccination très ciblée qui est proposée aux personnes ayant eu un contact jugé à risque”, précise-t-on.
Le premier vacciné, un homme d’une trentaine d’années vivant à Paris qui a souhaité rester anonyme, a déclaré à l’AFP qu’il s’agissait du cas contact du premier patient confirmé en France le 20 mai.
Mon cas a été discuté parce que je n’ai pas été exposé par des rapports sexuels, ce qui fait de moi non pas un cas rouge mais un cas orange.
“Je l’ai vu dans l’après-midi du 14 mai dans un appartement à Paris. Je n’ai eu aucun rapport sexuel avec cette personne mais j’ai été en contact (physique) prolongé avec cette personne pendant trois heures dans le même espace”, a-t-il déclaré. a-t-il déclaré à l’AFP.
“Mon cas a été discuté parce que je n’ai pas été exposé par des rapports sexuels, ce qui fait de moi non pas un cas rouge mais un cas orange”, a-t-il expliqué.