DIRECT. Crise hospitalière : début du rassemblement à Paris, devant le ministère de la Santé

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14h20 : Il est 14h00, voici un nouveau point dans l’actualité :

• Elisabeth Borne a annoncé une aide à l’inflation pour les ménages les plus modestes, qui sera versée “à la rentrée”. Le Premier ministre était cet après-midi l’invité de France Bleu.

• Moscou a affirmé que l’armée russe avait pris le contrôle de zones résidentielles à Sievierodonessk, dans l’est de l’Ukraine. Le ministre russe de la Défense a toutefois déclaré que “la prise de contrôle de sa zone industrielle et des villes voisines se poursuit”.

• Divers syndicats et groupements hospitaliers appellent à la mobilisation pour exiger des embauches et des augmentations salariales, dans le contexte de crise d’urgence. Des concentrations sont attendues, notamment à Paris où la manifestation vient de commencer.

• Les trois policiers remis en liberté après la mort d’une femme atteinte par balle lors d’un contrôle à Paris samedi ont été libérés. Ils n’étaient pas dérivés, a déclaré un avocat à France Télévisions.

14h02 : “Plus que des mots, nous voulons de l’action”, sanctionne-t-il. Sollicité par le nouveau gouvernement, il regrette que la ministre (Brigitte Bourguignon) n’envisage même pas de rencontrer les organisateurs du mouvement. Il n’y a rien de nouveau dans ce gouvernement. »

14h02 : Invité au rassemblement, le secrétaire général CGT Philippe Martinez “attend que les revendications des soignants soient entendues. Le lancement de la mission flash demandée par Emmanuel Macron donne l’impression qu’il découvre le problème. »

14h02 : « Un éducateur spécialisé, avec bac +3 ou 5, commence à 1 400 € par mois et finit à 2 500 € par mois. Personnellement je suis à 2500€ par mois, bibliothécaire de formation, avec 35 ans d’ancienneté et un bac+5. J’ai comparé, dans le privé, ils vont me payer 4800€ »

14h02 : “Pendant le confinement, nous avons eu beaucoup de demande (notamment pour des logements d’urgence) pour héberger des femmes victimes de violences conjugales, des jeunes exclus de leur logement, des sans-abri. Et nous n’avons touché aucune prime.”

14h01 : Sont également présents des travailleurs sociaux comme Valérie Jacob, cadre de la Fondation Armée du Salut depuis 18 ans, et déléguée syndicale à la CGT. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité de plus de deux années de lutte pour obtenir la reconnaissance de nos métiers.

14h01 : Notre journaliste Florence Morel est actuellement au rassemblement des soignants à Paris, pour dénoncer ses conditions de travail et la crise de l’urgence.

13h15 : « Nous avons investi dans une meilleure rémunération des soignants. Nous constatons que cela n’a pas empêché la fatigue de certains soignants, qui (…) auraient peut-être voulu passer à autre chose après des mois de crise Covid. Mais nous ne lâcherons rien. “.

13h29 : Elisabeth Borne est interrogée par un auditeur de France Bleu sur la crise hospitalière, alors qu’il y a aujourd’hui une cinquantaine de manifestations de soignants en France. Le Premier ministre précise que l’objectif de la “mission Flash” annoncée par Emmanuel Macron est d’identifier des “solutions” pouvant être mises en place “dès cet été”.

13h03 : En pleine crise d’urgence et à quelques jours des élections législatives, neuf syndicats (dont la CGT, SUD et la CFE-CGC) et collectifs (dont Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) s’organisent aujourd’hui pour la mobilisation. Des manifestants sont attendus à Paris devant le ministère de la Santé à partir de 13h30. Passons en revue les raisons de la colère des soignants.

(MARTIN LELIEVRE / HANS LUCAS / AFP)

12h03 : Qui sont les gros titres :

Divers syndicats et groupements hospitaliers appellent à la mobilisation pour exiger des embauches et des augmentations de salaires, dans le contexte de crise d’urgence. Des concentrations sont attendues, notamment à 13h30 devant le ministère de la Santé à Paris.

Après la mort d’une femme touchée par une fusillade policière samedi à Paris, la garde à vue des trois policiers présents a été prolongée.

“Les combats de rue intenses continuent” à Sievierodonestk, a déclaré hier soir Volodymyr Zelensky. Dans cette ville clé de la province de Louhansk, “la situation change toutes les heures”, selon le maire.

11h52 : L’inquiétude touche tous les services hospitaliers. “Nous avons un problème de sage-femme”, prévient sur franceinfo Joëlle Belaisch-Allart, présidente du Collège national des gynécologues et obstétriciens français. “Elles en ont un peu marre de la pénibilité de la salle d’accouchement et s’orientent vers la gynécologie et la planification en ville”, explique-t-il. Cela pousse certaines maternités à renoncer à certaines consultations et cours de préparation à l’accouchement.

11h42 : Outre l’actualité brûlante de la crise des services d’urgence, les soignants mobilisés aujourd’hui réclament des recrutements et de meilleurs salaires dans tous les secteurs de l’hôpital public. Et ni la tenue de l’Assurance maladie en 2020 ni l’annonce d’une “mission flash” qui devrait déboucher sur de nouvelles propositions fin juin ne les convaincront. Voici un résumé des causes du mouvement.

11h46 : « Le diagnostic a été posé bien avant Ségur et bien que dix milliards aient été mis sur la table, dont 450 millions pour les professionnels, ces mesures sont insuffisantes. Il ne faut pas que de l’argent : il faut former les gens » pour faire leur métier. Par exemple, dans mon service, je pousse parfois des lits superposés parce que je n’ai pas d’aides-soignants dans mon service, aux urgences notamment. »

A franceinfo, un représentant des médecins urgentistes, Jean-François Cibien, insiste sur les nombreux besoins de l’hôpital public, alors qu’aujourd’hui des réunions de soignants sont organisées dans toute la France.

9h52 : “Là, le problème qui se pose, c’est que tout ce qui est des institutions, des ministères, des associations professionnelles dit de faire le 15. On est déjà en tension et là, ce sera encore pire. (…) Soit environ 1.500 enregistre les médecins par jour.”

Alors que les soignants se mobilisent aujourd’hui pour dénoncer le manque de moyens et d’effectifs, notre journaliste Mathilde Imberty a recueilli des témoins dans le Rhône. Dont celui d’Alexandre qui répond aux appels le 15 et craint une charge encore plus lourde avec l’arrivée des beaux jours et des accidents liés aux activités de plein air.

12h01 : Faisons le point sur l’essentiel de l’actualité de ce mardi :

Divers syndicats et groupements hospitaliers appellent à la mobilisation pour exiger des embauches et des augmentations de salaires, dans le contexte de crise d’urgence. Des concentrations sont attendues, notamment à Paris.

Après la mort d’une femme touchée par une fusillade policière samedi à Paris, la garde à vue des trois policiers présents a été prolongée.

“Les combats de rue intenses continuent” à Sievierodonestk, a déclaré hier soir Volodymyr Zelensky. Dans cette ville clé de la province de Louhansk, “la situation change toutes les heures”, selon le maire.

8 h 31 : “J’ai trouvé un travail de subsistance à l’usine. J’ai été absent trop longtemps. J’ai fait mon travail de deuil depuis l’hôpital.”

Et si l’obligation de vaccination était levée, les soignants suspendus ne reprendraient pas tous le travail. Depuis septembre dernier et l’entrée en vigueur de la mesure, certains, comme Emilie, m’ont dit avoir tourné la page, du fait de la nécessité de trouver un revenu ou du rejet de l’institution et de certains collègues avec qui leurs relations se sont détériorées. . ils étaient tendus. Eux aussi ont du mal à croire à sa possible réintégration : Emmanuel Macron avait ouvert la porte en avril, mais il veut attendre que le Conseil scientifique qualifie le Covid-19 d'”endémique”. La HAS, qui devait rendre un avis, n’a pas encore été rendue. Plus de détails dans mon article.

8h24 : La réinsertion des non-vaccinés permettrait, au contraire, de renforcer le personnel hospitalier, alors des personnalités comme Patrick Pelloux appellent à ce que cela se fasse. Pourtant, neuf mois après l’entrée en vigueur de l’obligation de vaccination, on ne compte pas le nombre de soignants licenciés pour ce motif : à l’automne le chiffre de 7 930 soignants avait avancé, mais il est vraisemblable qu’il soit incomplet et ait évolué beaucoup depuis. Il est donc impossible de mesurer l’utilité de son retour à l’hôpital public.

08h27 : “L’argument épidémiologique était vrai et pourrait être vrai [en cas de nouvelle vague]. C’est alors que le risque que ces personnes soient infectées est élevé. Et s’ils sont en contact avec des patients fragiles, nous mettons ces patients en danger. »

Sans surprise, les épidémiologistes ont tendance à privilégier la suspension des personnes non vaccinées. Rappelons que le vaccin n’empêche pas la contamination, mais réduit son risque. Et il est loin d’être impossible qu’une nouvelle vague épidémique atteigne la France dans les mois à venir.

8h19 : La crise des urgences et le manque criant de personnel dans les hôpitaux contribuent à remettre sur la table une mesure qui ne faisait plus vraiment débat : l’obligation de vacciner les soignants. La CGT, notamment, en fait une revendication dans le cadre du mouvement social organisé aujourd’hui. Mais cette idée soulève de nombreuses questions : n’est-elle pas encore risquée d’un point de vue sanitaire ? Y a-t-il suffisamment de soignants suspendus pour changer la situation ? Et veulent-ils reprendre le travail ? J’essaie d’y répondre dans cet article.

(RAFAËL HENRIQUE / SOPA IMAGES / SIPA)

08h08 : “Il faut réformer, désengorger et débureaucratiser l’hôpital car on est en train de mourir”…

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