Ce n’est pas la première fois que la NASA, l’agence spatiale américaine, associe des étudiants à ses projets. Cette fois, c’est dans le cadre de la mission DAVINCI qui sera chargée d’en savoir plus sur la planète Vénus.
En bref, des étudiants américains de l’Université Johns Hopkins (Maryland) seront chargés de construire un capteur pas plus gros qu’un sou. Ton but? Il mesure la quantité d’oxygène contenue dans l’atmosphère de la planète. Une fois le capteur construit, il sera placé dans la sonde censée voler en 2029 vers la planète Vénus. Lorsqu’il commence à collecter et envoyer ses premières données, ce sont à nouveau les élèves de l’école – qui ne seront alors plus les mêmes – qui devront analyser les résultats.
“Avec le capteur, les scientifiques chercheront à en savoir plus sur les réactions roche-atmosphère qui se produisent encore aujourd’hui sur la planète. L’équilibre entre la quantité d’oxygène présente dans l’atmosphère et celle capturée dans les roches de Vénus fournira des informations sur la “compréhension la quantité d’oxygène dans l’atmosphère de Vénus sera importante pour classer les mondes vénusiens ” au-delà du système solaire “.
Pour tenir toutes ses promesses, le capteur fonctionnera sur le même principe que ceux que l’on retrouve dans les moteurs de voitures. Cependant, les étudiants devront l’adapter pour travailler sur la planète Vénus. Pour ce faire, ils seront encadrés par des professionnels de l’industrie spatiale.
“Nous voulons nourrir la prochaine génération de scientifiques et d’ingénieurs”, explique le Dr Noam Izenberg, chercheur principal au Laboratoire de physique appliquée de l’Université Johns Hopkins, qui gérera la collaboration des étudiants de la NASA. “Nous voulons attirer des étudiants de tous horizons”, conclut le professeur.