Le retour de l’homme sur la Lune approche. Thomas Pesquet a répondu dimanche 28 août aux questions de France 2 sur la mission Artemis, qui devrait amener l’homme sur la Lune en 2024 pour la première fois depuis 1972. “C’est quand même une véritable prouesse scientifique”, dit l’astronaute français, expliquant que cette mission consiste à “tester leurs rangs” avant le prochain objectif, un voyage habité vers Mars. “C’est en allant sur la Lune qu’on pourra aller sur Mars”, a-t-il expliqué depuis Cap Canaveral, en Floride (États-Unis), d’où une fusée décollera lundi dans le cadre de la première étape de la mission. .
L’astronaute a déclaré que le retour de l’homme sur la Lune serait “très bientôt”. “On parle de 2025”, a-t-il expliqué, précisant que la mission qui s’apprête à décoller lundi, baptisée Artemisa I, constituera “la répétition générale”. Artemis II suivra ensuite, “avec équipage”. Enfin, dans “trois ou peut-être quatre ans”, Artémis III marquera “le grand retour de l’homme et de la femme sur la Lune”. “Ce qui est bien, c’est que l’Europe fasse partie de cette aventure. Et c’est nouveau”, a-t-il insisté, et précisé que l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence spatiale américaine (NASA) ont joué un rôle clé à jouer dans la mission. . “Les astronautes européens feront entendre leur voix”, a-t-il déclaré.
Thomas Pesquet est également revenu à l’heure prévue pour rencontrer les astronautes sélectionnés pour les missions habitées vers la Lune. “Trois vols sont déjà plus ou moins négociés entre l’ESA et la NASA”, a-t-il déclaré, ajoutant que ces vols devraient avoir lieu vers 2027-2028. “Peut-être qu’on le saura l’année prochaine”, a conclu l’astronaute, précisant également qu’il fallait prévoir deux ans d’entraînement pour ces missions.
La Lune est “1.000 fois plus loin que la station spatiale, qui est à 400 km au-dessus de nos têtes”, a également rappelé Thomas Pesquet, précisant que la fusée qui s’apprête à être lancée depuis la Floride lundi, est la “plus puissante du monde”. . . “Tout se multiplie, poursuit l’astronaute français. On va vraiment aller très loin, dans la mesure où aucun être humain ne s’est jamais éloigné de la Terre.” Selon lui, la Lune reste une “véritable conquête scientifique” sur laquelle “il reste encore beaucoup de choses à faire”.
Cette mission sera donc une “répétition générale”, en attendant d’être “techniquement” prêt à partir vers Mars. “On sait que scientifiquement, Mars est plus intéressant. Mais (…) il faut savoir le faire sur la Lune, qu’on répète un peu nos rangs”, a expliqué l’astronaute, ajoutant que “ça va sur la Lune”. que nous serons en mesure d’aller sur Mars”.